Le hatha yoga

La pratique du Yoga a vu le jour il y a plus de 2000 ans. Le Hatha Yoga est « le Yoga de l’effort ». Le but de la pratique est de retrouver l’état naturel d’harmonie, d’unité. Pour cela, le pratiquant écoute et suit sa respiration profonde en harmonisant son rythme, qui lui est propre aux enchaînements et postures. Les postures permettent de détendre et de renforcer le corps et l’esprit pour préparer la posture assise de méditation.

La notion d’effort dans le Hatha Yoga

Ce n’est pas parce que l’on est bienveillant que l’on n’est pas fort ! Au contraire… Le yoga et la méditation nous permettent de savoir qui l’on est et donc d’avoir une vision plus claire de ce que l’on veut et de ce que l’on ne veut pas. Loin d’être une pratique qui nous éloigne de la réalité, elle nous permet de nous incarner sans être « borné » dans un rôle. Pour cela, il est important d’associer notre pratique sur le tapis à la lecture des textes philosophiques.
Et ne pas se prendre trop au sérieux même dans un effort intense.

On parle ici d’effort et d’engagement intense dans les enchaînements et les postures pour renforcer le corps, l’assouplir, le détendre. Mais aussi et surtout de cet effort « simultané » au niveau du mental pour être concentré, présent à ses sensations, à son corps, à sa respiration.
Cheminer vers soi.
Ouvrir l’espace intérieur.
Et puis, l’effort pour maintenir l’égo à sa place. Pour se situer dans ce lieu d’où l’on observe, sans jugement, sans comparaison.
On attise le feu, son feu intérieur par cet effort. Cette introspection n’est pas toujours agréable, ni confortable. On accueille tout ce qui est, tout ce qui se présente. Apprendre à accueillir. Et adapter sans cesse, se repositionner, transformer. Faire corps avec ce qui change.Expérimenter, jouer. Sans perdre de vue la direction.
Équilibre. Équanimité.
L’ouverture du cœur.
Et puis on accueille le silence qui régénère tout l’Être. Ce vide lumineux, après l’effort. L’observation est le temps essentiel de la pratique.
On y arrive avec la pratique, sur le tapis.
C’est le chemin d’une vie. Qui n’est pas linéaire.
Qui, comme on le conçoit en Inde est cyclique.
Revenir dans le corps sans cesse, habiter sa demeure.
Il y a quelque chose de l’ordre de la confiance qui se joue. Et que l’on va trouver en soi. Le souffle est le guide, le fil conducteur qui va nous accompagner, nous soutenir et faire circuler l’énergie.
Travail de dépouillement.
Pour qu’il ne reste que soi.
L’énergie circule alors librement. Alors l’unité avec tout ce qui nous entoure peut être palpable.